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Photo du rédacteur©Anne Ginetti

Dialogues avec l'Ange ≈ Évocations PhotoGraphiques

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Ces mots m’ouvrent une perspective qui m’enchante : tout mouvement juste serait donc une pulsion du grand rythme cosmique.

Pour l’homme, la loi est différente.

Le savoir l’a déviée d’un cheveu.

Ce « cheveu » suffit pour que tout se corrompe.

Si l’homme devient UN avec CELUI

qui met en mouvement,

alors le nom du mouvement est Délivrance,

le nom de tous les mouvements.

SI LE MOUVEMENT REVIENT EN CELUI

QUI MET EN MOUVEMENT,

ALORS NAÎT LA JOIE POUR L’HOMME.

L’homme le plus infâme, lui aussi, est homme,

parce qu’il peut donner.


Un seul instant d’avance ou de retard,

c’est cela la pomme, la pomme du savoir.

Elle n’est pas à manger. Or l’homme l’a mangée.

Il a retenu le savoir divin pour lui-même.

Ce n’est pas la faute de la pomme.

La manger, seulement cela était défendu.

Et c’est l’image de tout ce qui concerne l’homme.

Et voilà que cette pomme défendue

incite à prendre et à ne pas donner.

Donner est tout !

Ce n’est pas dans le savoir que réside la faute,

mais c’est de l’avoir gardé pour vous.

Le savoir aussi est bénédiction, si tu le donnes.


Tout est bénédiction si tu donnes.

DONNER, NOUS NE LE POUVONS QUE PAR LUI.

NOUS DEVENONS UN AVEC LA CAUSE, ET C'EST LA JOIE.

Le juste mouvement procède de LUI et retourne à LUI.

Enseigne à tous à donner ainsi ;

alors la malédiction cesse.

Donner ne vient pas de toi.

Enseigne seulement ce qu’est « donner ».

Enseigne aussi que tous le peuvent.


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C'est après avoir écrit les deux textes qui vont suivre que j'ouvre le livre des dialogues et qu'il me donne l'extrait ci-dessus. Afin de garder une continuité dans la présentation des posts, j'ai laissé l'extrait en premier.



Contexte & Pour la petite histoire

Depuis quelques mois déjà, les parents de ma future petite-fille mon confié, avec promesse de ne le révéler à personne, le prénom qu’ils souhaitent lui donner : Sophia. Je suis aux anges, c’est un magnifique prénom. Directement, je me mets en recherche d’un modèle d’icône à écrire pour sa petite chambre d’enfant. Il y a peu de modèles, du moins des modèles anciens.

Le construction du site espritphoto.info, l’écoute et l’accueil, la préparation du potager et des plans pour le printemps, l’intendance journalière, des contretemps d’ordre économique… tout cela m’éloigne de mon projet. À quelques mois de la date prévue pour l’accouchement, j'entends qu’il en sera autrement.


Sophia devrait naître le premier avril. « Ou quelques jours plus tard peut-être ! » , dit-on mi-mars à sa maman. Je me prends à rêver qu’elle vienne au monde le 4 avril, jour de Pâques en cette année 2021. Alors me vient l’idée que ce sera son jour de naissance qui déterminera le futur petit tableau. Ce ne sera pas une icône, ce sera une des Évocations PhotoGraphiques recueillies en 2009 le jour de la semaine sainte. Puis tout s’emballe. Le soir du 26 mars Céline entre à la maternité, elle accouchera sans doute en fin de nuit ou début de matinée le 27.

En mars 2009 j'ai recueilli la belle Évocation Photographique d'Éole, le maître des vents, où il symbolise l'Inspir et l'Expir (voir le carnet Témoignage PhotoGraphique), était-ce le 27, je ne me rappelle plus. Je vérifie dans le carnet… Et non, cette Évocation date du 29 mars 2009.

Il en sera donc autrement. J'entends enfin que l'Évocation n’est pas encore recueillie, elle le sera au moment de la venue au monde de Sophia. Elle sera son Évocation personnelle. Je n’ai rien à faire ni à attendre, cela sera !


Le matin du 27, le ciel est on ne peut plus bouché, Sophia n’est toujours pas là. Je "suis foi" que le Ciel Donnera à recueillir au juste moment. Alors, je travaille à peaufiner mon site. Je vais chercher du cerfeuil pour le consommé de midi, j’en apporte aux voisins, je rentre, giboulée, ciel couvert de nuages tumultueux.

Ma position devant l’ordinateur me donne mal au dos, je m’étire puis… soleil. Je sors pour le savourer et oh surprise ! Le ciel se dégage à une allure de cheval au galop, les nuages s'écartent tel des déchirures filandreuses… l’accouchement. Je file chercher mon appareil, je déclenche sur du beau et je recueille, c’est tout.



Comme la déchirure d'un accouchement
Évocation PhotoGraphique recueillie le 27 mars 2021 à Tour Belgique

Un peu déçue tout de même de ne voir que la formation d'une grosse masse à la place de ce que j’aimerais voir ressembler à une délivrance ou à un corps de nouveau-né.

Qu’est-ce-que le mental est lourd lorsqu'il veut s’immiscer !

Il n'est qu'en disponibilité confiante, en Foi, que l’Esprit balaye nos projections bornées pour nous écrire du sens. Sans Cela nous resterions sur le carreau, dans le cycle des réincarnations infinies. Ce n’est pas le but de la vie humaine.



Ventre maternel, matrice, poisson, l'ère du poisson se termine pour celle du verseau. Naissance
Évocation PhotoGraphqiue recueillie le 27 mars 2021 à Tour

Le ciel est à présent entièrement bleu, quelques minis fils de nuages traînent encore à terre, comme pour dire.

Je rentre et je visionne rapidement les vues sur le display de mon Nikon. Lumière! La masse oblongue, c’est le ventre maternel, la matrice… la matière vivante inconsciente d'elle-même, le poisson aussi (voir le post La tête à l’an fer… du site), en outre, l'ère du poisson ne se termine-t-elle pas ?

Et là, comme des petits jets dansants. Il y a promesse sur cette courte série d’instantanés déboulés vers 12h15’. Pendant ce temps, le ciel s’est couvert et est revenu à son aspect matinal. Dans l’après-midi, en visionnant sur l'ordinateur, je vais de surprise en surprise.


Vers 20 heures, Maxime, le papa, est rentré chez lui et je vais le féliciter de vive voix :

— "Sophia a commencé à pointer le bout de son nez vers 12h15’, non ?"

— "Oui, à peu près, comment tu sais ça ?"

J’explique alors à l’heureux homme, l’épisode d’éclaircie PhotoGraphique dans une journée plus que maussade. Là bas, en salle d’accouchement, il a aussi remarqué cet éclat de soleil subit « Juste après un giboulée, le soleil est sorti, et c’est vrai qu’après sa naissance le ciel était de nouveau tout gris. »

Je lui fait part alors de mes découvertes.


Après avoir sélectionné chaque « petits jets dansants » sur la moitié droite de l'image pour simplement les contraster, apparaissent de véritables petites figurines, chacune émanant d’une seule grande âme, elle-même illuminée d’en haut.


Sophia, la sagesse avait trois filles : Pistis, Elpis et Agapè. La foi, l'espérance et l'Amour Divin. Ces trois verus sont dites "théologales".
Évocation PhotoGraphique recueillie le 27 mars 2021 à Tour

La première, la plus petite, est dans une attitude d’humilité participative. Adoration immobile. Oraison active. Toute en disponibilité. Sa tenue vestimentaire simple est portée avec noblesse et droiture. Au creux de ses mains, elle reçoit, elle porte, elle protège … du précieux, du Divin.


La deuxième, la plus grande des trois, semble jouer de la flûte traversière. Sa robe vaporeuse, tournoyante, l’enveloppe d’ondes en laissant apparaître un corps doté d’une poitrine généreuse et d’un bassin tout en rondeur. À y regarder de plus près, le visage semble rayonner et la position des bras semblent… porter le flûte plutôt que d’en jouer. "Porter" la flûte ? Non, l'instrument ne repose pas sur son épaule, c'est lui, en fait, qui soutient littéralement le personnage. Aussi entrons-nous ici de plein pied dans l’univers de la danse, de la musique, de l’Art sans artefacts qui nous élève et dont chacun est son propre créateur. L’élan d’Être en conscience, en accord avec l'Intelligence Créatrice, à chaque instant. Nous entrons dans la capacité de s’ancrer en vie d’abondance et de joie par ce soutien qui nous est accessible au cœur même de la vallée des larmes.


La troisième est absolument… renversante. De la même taille que la première, elle accède cependant à une "vision" essentielle qui délivre tant elle symbolise l'état-acte du DON inconditionnel.

Ayant remarqué des nuances dans le « collier-couronne de fleurs-fruits » au-dessus de la « robe », je me suis autorisée, en plus de pousser le contraste, à augmenter la saturation des couleurs, pas trop, afin de les rendre bien visibles.

Que dire de cette Beauté ? Son habit est comme un heureux mariage des deux autres : droit tout en étant légèrement évasé, simple tout en étant fluide et soyeux. La tête, en étant renversée vers l’arrière et dont la face laisse place à une sorte de rosace, expose le plexus solaire pratiquement à l’horizontal. Un mini-visage irradiant (unicellulaire je dirais) au centre de celui-ci reçoit et émet un rayonnement entouré d’une spirale tellement ténue que je la qualifierai de subtile. Les bras, à peine suggérés, accueillent dans un mouvement que je devine à la fois involontaire et irrépressible. Une commUnion s’établit entre le visible et l’invisible. L’âme est reconnue par celui ou celle qu’elle habite pour un temps. Ce qui est magnifiquement suggéré par, à la fois, sa réalité manifestée et son non-corps, qui se termine toutefois en corps « animal » — croupe, flan, patte et même fin sabot— en effleurant la figurine comme pour venir «s' incorporer ».

Ainsi l'homme Habité d'EspritAmour, l'homme inspiré, proclame, JE SUIS. Désormais il est L'ÊTRE humain. Alliance établie et reconnue. Se re-co-naitre d’essence autre que visible et compréhensible, il n’y a qu’un saut que le mystique franchit sans questionnement inutile, essence qu’il nomme Divine. Si, dans la lettre de Saint Paul aux Corinthiens, Amour Divin, Don inconditionnel, n’avait pas été mentalisé et donc traduit par les mots réducteurs que sont « charité » ou « amour » sans autre précision, le texte eut été mieux…Sourcé. Je vous invite à faire l’exercice.


« Frères, parmi les dons de Dieu vous cherchez à obtenir ce qu’il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu'une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toutes la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu'à transporter les montagnes s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire bruler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien*. L’amour prend patience ; l’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; ne cherche pas son intérêt, il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne passera jamais. »


* Le noyau du message.

Et si tout ce qui est cité dans le texte ne me sert à rien, si cela ne me sert pas à me (donc nous) reconnaitre néant Habité(s), ce qui me garde en Joie-Don, alors, je suis peut-être rempli de bonnes intentions mais je fonctionne et construis sur de l'illusion.


Sainte Sophie de Rome (250 Ap.JC.), mère admirable, avait trois filles : Pistis (Foi), Elpis (Esprérance) et Agapè (Amour Divin). C'est donc la Sagesse Divine qui engendre dans l'être créé ces trois Guides qui font de cet être bien autre chose qu'une machine ou un animal. C'est le Christ.


Belle Sophia, j'ai recueilli cette Évocation PhotoGraphique à l'instant de ta venue dans le monde de l'Être humains* sur la Terre. (* Ici, vu la signification, il n'y a pas de faute d'orthographe.) Le monde ne manquera ni d'embûches, ni de lourdeurs, ni d'illusions. Les trois Beautés ci-dessus sont désormais tes trois Grâces. Ton innocence va se transmuter doucement en chair de Lumière, d'Amour et de Conscience.


Nouvelle naissance, naissance en l’Esprit d’Amour Divin. Don inconditionnel. Plénitude.


Joyeuses Pâques !

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©Anne Ginetti info@photoginetti.com
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